La reconstruction : Un nouveau modèle d'affaires
Dans un échange sur Agent Solo (http://goo.gl/7XzawP) la semaine dernière, l'idée de la coopérative a refait surface. En 2011, j'ai fait un sondage sur le bien-être des traducteurs (http://goo.gl/zeav3m). Sur les 102 répondants, près de la moitié (48 %) ont affirmé avoir peu de relations professionnelles, voire aucune. Selon moi, cette situation est essentiellement attribuable au fait que la plupart des traducteurs évoluent dans le milieu des agences. Leur modèle d'affaires réduit énormément la communication entre les traducteurs et les clients, les premiers faisant affaire avec un gestionnaire de projets lui-même pas vraiment au courant des textes traduits. La coopérative a été proposée comme un modèle plus propice à l'épanouissement des traducteurs et à la satisfaction des clients. En effet, il permet aux traducteurs de partager les décisions et de communiquer les uns avec les autres. Pour que la coopérative fonctionne, il faut que les personnalités des membres se complètent : les cinq styles sociaux (personnalités axées sur la tradition (T), la réflexion (R), l'imagination (I), la médiation (M) et l'action (A)) doivent se retrouver. C'est le modèle TRIMA (http://goo.gl/5Cu065). Il faut également qu'on retrouve les domaines de compétences (compétences techniques, stratégiques, innovation, coopération et influence). À cela s'ajoute les styles de leadership. Bref un modèle d'affaires fondé sur la motivation de ses membres, leur mobilisation personnelle et leur responsabilisation.
Illustration : Studio Steve Bergeron